• Mes racines au pays d'Ancenis

    # 1 Mes racines

    Je suis née le 26 juin 1980 à Nantes, fruit de l’amour d’un Nantais (44000) et d’une Ancenienne (44150). Ils ont choisi de m’élever au Cellier (44850), charmante commune des  bords de Loire, située à mi-chemin de leurs deux villes natales respectives.

    La semaine je fréquentais l’école publique des Lonnières au Cellier. Tous les week-ends mes parents m’emmenaient, avec mon petit frère, passer de chaleureux moments chez celles que j’appelle « mes 3 piliers ».

    Mes racines au pays d'AncenisMémé (mon arrière-grand-Mère), Grand-mère (fillette) et Taty (bébé)

    # Mon 1er pilier : ma Grand-mère

    Ma Grand-mère maternelle, Monique Juton, est née à Mésanger (44522), et a épousé mon Grand-père ancenien Michel Brisset (1930-1978), artisan serrurier / ferronnier d’Art. Ils ont fondé leur foyer rue Emilien Maillard à Ancenis, juste au-dessus de l’atelier de ferronnerie transmis par le père de mon Grand-père, Louis Brisset (1903-1967), dont le portrait a été réalisé par le célèbre sculpteur Dautel, comme celui de certains autres artisans d’Ancenis. Je peux admirer certaines des créations forgées à l’Atelier familial en me promenant à Ancenis, comme par exemple les grilles qui encerclaient  le monument aux morts, réalisées sur les dessins de Dautel par mon arrière-grand père Louis Brisset. Elles ont été démontées, stockées puis remontées au cimetière d’Ancenis au niveau du carré militaire.

    En plus d’assurer la gestion comptable de l’entreprise, ma Grand-mère a souhaité travailler au début des années 70 à la bibliothèque d’Ancenis. C’était alors juste une pièce située au rez-de-chaussée de la mairie. Puis, de 1975 jusqu’à son départ en retraite en 1992, elle a géré et développé la nouvelle bibliothèque transférée rue George Clémenceau dans la maison bourgeoise devenue le « Castel Magnolia ». Aujourd’hui, la bibliothèque est connue sous le nom de Médiathèque de la Pléiade, et est située place de la République.

    C’est ainsi que tous les samedis sans exception, mes parents, moi et mon petit frère allions la chercher à la bibliothèque un peu avant la fermeture, pour aller ensuite chez elle prendre un goûter. Dès mes premiers pas elle m’a immergée dans l’univers incommensurable des livres. Il n’y a donc pas de hasard concernant mon métier d’auteure/illustratrice !

    En revanche, je n’ai jamais eu la chance de connaître mon Grand-père, décédé deux ans avant ma naissance. J'ai appris qu'il avait réalisé la balustrade centrale surplombant le porche d’entrée de l’Eglise St Pierre. Malheureusement, elle a été démontée sans que l’on sache ce qu’il en est advenu. J’ajouterai que ma tante adorée Jocelyne, la sœur cadette de ma mère, m’a également transmis le goût des livres puisqu’elle était libraire à Cholet, et m'a fait découvrir de très beaux livres, tant au niveau des textes que des images !

    Je souhaitais également mettre en avant mon parrain Pierrick Brisset, le frère de ma mère, décédé prématurément (1956-1991). Sa disparition a été le début de ma quête spirituelle : quel est le sens de la vie, existe t-il une vie après la mort,… donc depuis mes 11ans, je tente de trouver au travers de divers courants de pensées (religion, philosophie, psychologie, ésotérisme, métaphysique,...) des réponses sur ces questions existentielles. Ces recherches m’ont permis d’acquérir une solide connaissance des symboles, qui conjuguée à celle de l’Histoire de l’Art, m’insufflent du sens lorsque j’analyse un dessin en art-thérapie.

    Mes grand-parents maternels : Michel et Monique Brisset  Mes racines au pays d'Ancenis

    Mon grand-père ferronnier : Michel Brisset  Mes racines au pays d'Ancenis

    grilles réalisées par l'atelier Brisset

    # Mes 2ème et 3ème piliers : Taty et Mémé

    Chaque dimanche, nous allions rendre visite à la mère de ma Grand-mère (mon arrière-grand-mère), que j’appelais « Mémé » (Marie Juton, née Hardi, 1906-2005). Elle vivait avec la sœur cadette de ma Grand-mère, que j’ai toujours appelée « Taty » (Marie-Thérèse Juton). Moi et mon frère y avons également passé de nombreuses vacances scolaires, soigneusement gardés par toutes les deux !

    Ma « Mémé » tenait l’épicerie située place de l’église à Mésanger. Son commerce fut ultérieurement remplacé par le bureau de la Caisse locale GROUPAMA, tenu par sa fille Marie-Thérèse (Taty). D’ailleurs, cette dernière fut la 1ère femme siégeant au conseil municipal de Mésanger. La  maison familiale a été revendue en 2010, et ma tante a fait reconstruire une maison de plein pied non loin de là pour faciliter la fin de vie de ma Mémé. En parallèle, la maison familiale a été transformée, pour y maintenir les locaux de GROUPAMA, telle que vous la connaissez actuellement.

    En revanche, je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer mon « Pépé », décédé bien avant ma naissance (Pierre Juton, 1901-1965). En plus des travaux de ferme destinés à nourrir sa famille et alimenter l’épicerie, il était expert géomètre et lieutenant des pompiers de Mésanger avec son courageux et dévoué cheval « Chasseur .

    Mes racines au pays d'Ancenis  Mes racines au pays d'Ancenis

    Mes racines au pays d'Ancenis  Mes racines au pays d'Ancenis

    Mes racines au pays d'Ancenis  Mes racines au pays d'Ancenis

    L’actuel café/tabac situé place de l’église appartenait également à ma famille. C’était un hôtel/restaurant tenu par Marie Gautreau, épouse Juton (1878-1958), la mère de mon Pépé. Elle était très réputée pour la saveur de ses plats en sauce !

    Mes racines au pays d'Ancenis  Mes racines au pays d'Ancenis

    Mes racines au pays d'Ancenis  Mes racines au pays d'Ancenis

    Bref, après avoir vécu 17 ans au Cellier, 10 ans à Nantes et autant à Champtoceaux, il m’est apparu comme une évidence de m’installer à mon compte à Mésanger, commune où se trouvent mes racines maternelles sur plus de 8 générations.

    # 2 Mon parcours

    Après l'obtention de mon bac littéraire, je souhaitais m’orienter vers l’Art : peindre, dessiner, illustrer,…J’avais même envisagé l’art-thérapie. Cependant, ma famille me souhaitait un avenir plus sécurisant et j’ai été inscrite à un BTS assistante de direction en alternance. Ce fut rapidement une catastrophe pour mon équilibre mental et émotionnel… Ma détresse a été prise en compte et j’ai pu intégrer une Ecole de mise à niveau en arts plastiques. J’y ai découvert toutes sortes de médiums : peinture, sculpture, gravure, photographie… et finalement pour concilier l’Art et la sécurité de l’emploi je suis entrée au CFA de l’Ecole du Livre à Nantes pour suivre un CAP en alternance de sérigraphie/opérateur pré-presse… La PAO a été une révélation, tant au niveau de l’exécution que de la création. J’ai donc ensuite suivi une formation pour adultes d’opérateur PAO en éditions électroniques. Mais le dessin me manquait, et je n’avais toujours pas de diplôme.

    En 2003 j’ai eu l’immense bonheur de passer un BTS communication visuelle - option publicité/édition/graphisme au sein de LISAA Nantes. Ces études furent une véritable révélation : l’histoire de l’art, la typographie, le dessin, la PAO,… apprendre à communiquer les idées des autres, ou les miennes, afin de les matérialiser sous forme de livres, plaquettes, logos, tableaux,… Après diverses expériences professionnelles, l’année 2009 fut une année charnière : parution de mon premier conte philosophique aux Éditions Pourpenser (auteure/illustratrice) : “Mamzel Seultout cherche l’Amour”, puis suivront “Mamzel Bebeul cultive sa bulle”, et “Mamzel Angèle, chercheurs et créateurs de Trésors”.

    C’est au travers de salons du livre, de marchés d’art et d’artisanat, d’expositions et de dépôts-ventes (tableaux, papeterie) que j’ai été contactée plusieurs fois pour animer divers ateliers/interventions autour de mon univers créatif. Encadrer des groupes d’adultes ou d’enfants est devenu une passion, toutefois je souhaitais aller plus loin dans la symbolique du dessin.

    Ainsi, en 2014, je me suis engagée sur une formation de 3 ans à l’école Plénitude (Loroux-Bottereau / 44) pour devenir art-thérapeute évolutif. Accompagner les gens sur le chemin de leur évolution via le dessin et l’écriture est devenu une véritable vocation.

    J'ai complété ma formation avec le tarot psychologique. Un tirage de cartes est très révélateur des ressources et blocages qui nous caractérisent. Il offre également de lumineux conseils pour évoluer sur notre chemin de vie. Ainsi, selon les nécessités, je peux aisément utiliser l'art-thérapie et le tarot psychologique au sein d'une même séance de thérapie.

     

    En 2021, je me suis initiée à la pratique du Reiki. Cette méthode énergétique japonaise peut se traduire par "Energie universelle de guérison". Une séance permet, par l'imposition des mains, l'harmonisation de l'énergie qui circule en nous. Je trouve personnellement que c'est une très bonne technique complémentaire à l'art-thérapie afin d'apaiser en profondeur la personne qui suit une thérapie, et d'intégrer en douceur ce qui a été conscientisé.

    Aujourd’hui je travaille à mon domicile/atelier créatif à Mésanger/44522 (commune du Pays d'Ancenis entre Nantes et Angers) en conciliant les divers métiers qui me passionnent et qui sont tous en relation avec les mots / les images / le développement personnel :
    - auteure/illustratrice
    - art-thérapeute
    - tarologue
    - praticienne Reiki

    Mes racines au pays d'Ancenis  Mes racines au pays d'Ancenis

    # Quelques dates clés

    1998 : bac littéraire
    1999 : mise à niveau arts plastiques à l'Atelier Guist'hau / Nantes (44)
    2000 : CAP sérigraphie à l'Ecole du Livre / Nantes (44)
    2001 : formation d'opérateur PAO en éditions électroniques au CRI / Rezé (44)
    2003 : BTS communication visuelle (graphisme, publicité, édition) à LISAA  / Nantes (44)
    2014 : formation d'art-thérapeute évolutif à l'école Plénitude / Loroux-Bottereau (44)
    2015 : formation au tarot psychologique à l'école Plénitude / Loroux-Bottereau (44)
    2021 : formation Reiki Usui Shiki Ryôhô et Tibet


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  • Commentaires

    1
    Anthony BROCHET
    Lundi 23 Août 2021 à 15:16
    Anthony BROCHET

    Bonjour, j'ai lu avec beaucoup d'attention et d'intérêt votre histoire familiale. Ma famille paternel, côté BROCHET, est également issue de Mésanger et d'Ancenis. Mon grand-père est né au Petit Montis à Mésanger en 1929, puis a exploité une ferme familiale près du marais de Grée, lieu qui a connu un double drame familial en 1941 puisque le père et de frère de mon grand-père y sont décédés le même jour. Les anciens Anceniens s'en souviennent. Dès lors, mon grand-père reprendra la ferme. Mon père est né à Ancenis en 1953. Pour ma part, je n'y suis pas né mais j'y ai fait le collège René-Guy Cadou puis le lycée Joubert.

      • Jeudi 2 Septembre 2021 à 15:52

        Merci pour ce partage d'histoires familiales !

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